segunda-feira, 31 de dezembro de 2012
segunda-feira, 1 de outubro de 2012
Et la tendresse ?
terça-feira, 25 de setembro de 2012
La rayure fantôme
segunda-feira, 10 de setembro de 2012
L'infidèle aux cailloux
sexta-feira, 3 de agosto de 2012
Le marin campagnard
quinta-feira, 19 de julho de 2012
La barbe du Sphinx
- Oui. Ça ne m'étonne pas.
- Et tu vas me dire pourquoi, bien sûr ?
- A mon avis, il cherche sa barbe.
- Sa barbe ?
- Oui. Tu fais quoi en septembre ?
- Rien de spécial. Pourquoi ?
- On pourrait se rendre utiles et aller à Londres.
- ...
- Arrête de penser, et profite.
quinta-feira, 12 de julho de 2012
Nessie
-Qui ?
-Tu as de ces questions... le monstre, bien sûr.
-Il n'y a pas assez de monde pour lui.
-Justement, il préfère peut-être la tranquillité.
-Tu as l'air de bien le connaître.
-Oui, d'ailleurs on s'est donné rendez-vous.
-Haha, très drôle. Et il sera là à quelle heure ?
-Arrête de penser, et profite.
quarta-feira, 4 de julho de 2012
Calme plat
-Oui, j'avais remarqué
-On rame ?
-On rame déjà toute l'année. Maintenant on est en vacances.
-Alors on fait quoi ?
-On se désespère.
-Ah, c'est utile, ça.
-Mais oui, approche de la voile et soupire un peu plus fort, ça nous fera avancer.
-C'est malin.
-Arrête de penser, et profite.
quarta-feira, 27 de junho de 2012
Etretat
quinta-feira, 21 de junho de 2012
Soyons fous
quarta-feira, 13 de junho de 2012
Tendresse acidulée
quarta-feira, 6 de junho de 2012
Papillon bleu
terça-feira, 29 de maio de 2012
Le top européen
segunda-feira, 21 de maio de 2012
Rodrigue
quarta-feira, 16 de maio de 2012
Ambre
quarta-feira, 9 de maio de 2012
Dame Hypogaïa
quarta-feira, 25 de abril de 2012
Bain de jouvence
quarta-feira, 18 de abril de 2012
Les bleus
Malgré ce ciel dur qui nous menace et le vent à ma fenêtre, mon esprit s'envole et comme dans un avion je suis bien au-dessus de la grisaille. Je me suis entourée de bleus, le clair du jour, le marine des vagues, et le turquoise des piscines. Bonne idée, cet achat de pelotes dans le bac à Sarrelouis !
Après les vacances de Pâques, il y a les vacances d'été, c'est bien ça ? D'accord, ne forçons pas le temps à passer trop vite, nous n'en sortirions pas vainqueurs ; rêvons juste un peu au bruit des vaguelettes, aux bateaux à voile blanche, à la brise...
Bon courage dans les bureaux, faites une réserve visuelle du bonheur qui vous attend, souvenez-vous qu'un jour ou l'autre les bleus resurgiront du plus profond d'un jour d'avril...
MJT
quinta-feira, 12 de abril de 2012
Les roses de mai
Nous disions, donc : les boutiques de Namur.
Eh bien, si le temps est venu de vous rhabiller (les couleurs de l'année dernière, et puis la lassitude, et puis la nouvelle ligne, et puis le manque évident de choix dans l'armoire, bref toutes les meilleures raisons du monde), allez donc y passer plusieurs heures, vous trouverez forcément ce qui vous manquait... même si vous n'en étiez pas consciente.
Mes pas m'amènent tout naturellement aux Roses de mai. Voilà bien un endroit qui me plaît. Car enfin, une jolie boutique douillette, dans une rue agréable (la rue des Carmes), au centre ville, qui propose
des bijoux fantaisie faits main, de ces petites choses qu'on aperçoit sur les marchés d'artisanat
des écharpes de demi-saison, colorées, fleuries, légères, uniques
des vêtements originaux et assortis, qui proviennent d'ateliers locaux pour certains
des objets, des accessoires, sacs et besaces en toile, chapeaux rigolos, déco tendre
toutes ces choses qui me seront si chères ces prochains mois, qui feront s'exclamer les amies (il faut absolument que je les amène ici), ces tuniques, ces vestes en voile, ces sautoirs que je porterai avec un plaisir tout neuf ou que j'offrirai... vivent les Roses de mai toute l'année !
MJT
quarta-feira, 11 de abril de 2012
Namur
Parmi les coutumes, année après année, il en est une qui me tient à cœur ; c'est Namur à Pâques. Pourquoi ? Je ne sais plus très bien, l'origine se perd au fond des âges, mais il doit y avoir une histoire de chocolat là-dessous, j'imagine.
Me voici donc arpentant les ruelles, jetant un coup d'œil à la citadelle (une très bonne balade à faire, intéressante et variée), m'amusant de l'ambiance du marché (des kilomètres de stands) et visitant les boutiques (j'y reviendrai, sur ce blog, et physiquement), quand tout-à-coup j'ai croisé le chemin de la Grande Armée. Enfin, disons, un petit morceau. Tricornes, harnachement et casaques, les hussards, l'infanterie, les cantinières bien sûr, tous fidèles, tirant du fusil à la grande joie des passants (les chiens apeurés...), et fiers de défiler par la ville. Infatigables aussi, j'en ai vu jusqu'à 20 heures passées, qui n'étaient pas en guerre mais qui ne voulaient plus rentrer à la maison. Bel enthousiasme.
Mais j'ai croisé aussi le canon à confettis, et là j'ai su que lutter était inutile, et fuir peu glorieux. Je suis restée stoïque et souriante, mais bouche fermée, et j'ai compris que j'en rapporterais
- dans les magasins
- dans la chambre d'hôtel
- chez moi le surlendemain, grâce à l'étui de l'appareil photo.
Mission accomplie, j'en ai semé partout, et personne n'a trouvé à y redire.
Je reviendrai à Namur aux Pâques prochaines.
MJT
segunda-feira, 2 de abril de 2012
Un autre, un autre...
Bon, d'accord.
Encore et toujours cette jolie couleur. Bonne pour le confort et pour l'apparence. Demi-saison, manches trois-quart, encolure simple et petits jours pour féminiser.
Je revenais de Strasbourg, pour passer quelques jours plus tard un moment à Trèves ; vous auriez résisté, vous, au sachet de dix pelotes à l'extérieur du magasin, qui tendait les bras aux passants ? Allez, avouez, c'était mission impossible !
La suite coulait de source, les aiguilles, le fil, le papier millimétré, et en avant. J'avais l'impression de tricher tant les rangs montaient vite.
Que je vous dise, les bonnes couleurs, ça donne de la pêche (admirable référence, vous noterez) à celle qui les tricote avant celle qui les porte.
MJT
quinta-feira, 29 de março de 2012
Les oranges
«On va se promener à Strasbourg ?» m'a-t-elle dit.
Je me suis empressée de lui répondre «D'accord» !
Ça faisait bien, bien longtemps que nous n'en avions pas pris le chemin, à se demander si nous allions le retrouver. Et, sans être vraiment perdues, nous avons eu l'impression de redécouvrir la ville.
Conclusion : perdez vos habitudes pour mieux les reprendre quand vous estimez qu'elles n'existent plus. Profonde et complexe pensée, oui, je sais !
Il y a eu les rues dans lesquelles nous n'étions jamais passées... elles existaient, ces boutiques ?
Il y a eu les grands magasins qui ont rénové certains étages.
Il y a eu le centre commercial aux salons de thé bondés.
Et il y a eu les couleurs. Ah, ces bleus turquoise, ah, ces verts tendres, et ces beiges, et ces roses. Et surtout, surtout, ce saumon, ces abricots, ce corail, ces pêches. Vibrants, magnifiques, de la bonne énergie. Il va être génial, ce printemps.
Laissez-vous porter par la vague des oranges, vous aurez bonne mine et vous serez au chaud par tous les temps.
Le petit gilet, là, ce n'est d'ailleurs qu'un début...
Délicieux printemps à tous !
MJT
domingo, 11 de março de 2012
terça-feira, 6 de março de 2012
Les vacances de février
Désirez-vous un sous-titre ? D'accord, ce sera donc «Martine à la neige»
Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion.
Imaginez la scène ; enfin la station ! Enfin la blancheur, enfin l'air pur de l'altitude, enfin les folles descentes, entre les débutants qui lambinent et les enfants qui veulent épater les parents.
Prête ? C'est parti. Dans sa belle combinaison blanche et rouge, Martine s'élance, plie les genoux, agrippe les bâtons et regarde le paysage qui défile.
Froid ? Mais non, elle a pris soin de s'envelopper le cou de son écharpe toute neuve, faite (avec amour ; si, si) pour l'occasion. Sur ses oreilles sensibles et ses cheveux de blé, le bonnet assorti fait sensation.
Une semaine de liberté ! Une semaine de cuisses endolories et de soirées au goût de fondue.
Le paradis, ou quelque chose d'approchant.
A présent, ces jours heureux ne sont plus qu'un souvenir, mais qui restera au fond de son cœur et resurgira par miracle pendant ses jours de bureau.
Tout schuss dans les dossiers et des réunions, Martine !
MJT
quinta-feira, 1 de março de 2012
Braga
Vous allez à Porto ? Faites donc un petit séjour à Braga. Ce n'est pas loin, un peu plus d'une heure de train, etc. etc.
Attardez-vous si vous le désirez à la gare, pour apprécier l'expo sur le mur du fond, les dessins sur le thème de l'environnement et de la politique (certains plaisaient tant qu'ils ont été dérobés... ou alors le sujet abordé... de la censure sauvage ?), mais n'oubliez pas que la ville recèle des trésors.
Prenez à droite un peu plus loin, et montez tout doucement vers la partie ancienne. Qu'elle est belle cette porte. Si vous avez la bonne idée de repartir au soleil couchant, elle sera plus jolie encore.
La rue calme, les magasins religieux, la jolie cathédrale et son mini cloître. Braga prie pendant que Porto travaille, dit-on. Braga, en fait, prenait le temps de vivre jusque dernièrement. Cette avenida da Liberdade, par exemple, ne l'aurais-je pas vue réservée aux voitures ? Je la vois piétonne aujourd'hui, c'est une bonne chose, mais ces lignes de vêtements qui la bordent, de part et d'autre des petites fleurs au centre ? Bon, je vais les ignorer, et me rendre sur la place de la Republique, si douce et si tranquille. Ici, on contemple les maisons et leurs balcons en fer forgé, le regard s'attarde sur les bancs, les buissons, les arbres, la colline au bout de la vue, l'église Bom Jesus et l'escalier des cinq sens, comme un mirage... et on s'aperçoit que le temps a freiné sa course. Ouf.
Allez, je vous emmène à la livraria (c'est encore plus beau qu'en français !) Centesima pagina. Regardez ces œuvres d'artisans qui complètent si bien les rayonnages de livres. Voilà bien un trésor de plus.
J'ai acheté un petit cœur au milieu duquel deux chouettes me font les yeux ronds. Quand elles se seront posées sur une veste ou un gilet, je repartirai ici en pensée. Le temps freinera à nouveau? Je l'espère. En tout cas, bravo à Ali se.
Allez donc à Braga, et passez une journée inoubliable.
MJT
quarta-feira, 29 de fevereiro de 2012
Guimaraes
Vous allez à Porto ? Faites donc un petit séjour à Guimaraes. Ce n'est pas loin, un peu plus d'une heure de train, et vous ferez une bien jolie découverte.
La rue presque en face de la gare descend, à droite et à gauche rien de très original, mais après l'avenue et son terre-plein joliment fleuri, dans le prolongement de l'église, voici l'entrée de la vieille ville.
Des ruelles enchevêtrées, des remparts crénelés, une placette et l'ancien hôtel de ville au dessus de murs avec entrées en ogives. Ici, en fermant les yeux, vous verrez les paysans qui venaient vendre leurs produits sur le marché, les paniers, les robes en toile, les sabots, les animaux, la paille, les odeurs... et puis des chevaliers, des hommes d'armes bruyants, devant lesquels on s'écarte, leurs chevaux, leurs armures... laissez-vous porter, votre imagination fera le reste, c'est si facile. Allez visiter le château par cette allée exotique, et la tour, jetez un coup d'œil au paysage, profitez de la vue, oubliez ce monde qui va si vite plus loin.
Ensuite revenez en ville, tournez encore pour mieux vous perdre, et finissez dans la rue du doutor Avelino Germano. Il y a là quelque chose de bien, une petite boutique d'artisanat qui s'appelle «Desfigura». Entrez et regardez, ici les sacs et les bijoux fantaisie sont faits sur place, tout simplement. Les jeunes femmes qui vous reçoivent sont agréables, leurs gestes respirent le plaisir qu'elles ont à produire de belles choses, si vous leur demandez des détails sur la fabrication de leurs objets, elles vous renseignent volontiers, et les paquets cadeaux qu'elle vous préparent sont des merveilles d'imagination, jusque dans les moindres détails. Croyez-moi sur parole, quand vous offrirez les bagues et les broches, il y en aura qui voudront garder l'emballage autant que le bijou.
Allez donc à Guimaraes, et passez une journée inoubliable.
A suivre...
MJT
terça-feira, 28 de fevereiro de 2012
Porto
Depuis le hublot je voyais le pont, qui est si haut, la première fois que je m'y suis promenée j'avais un peu le vertige, et je me demandais comment on pouvait laisser une simple rambarde entre les piétons et le vide.
Il faisait encore nuit avant que l'avion atterrisse, les lumières se suivaient en courbes et en escalades.
Et puis tout est revenu, la prononciation chantante des noms dans le métro, Ramalde, Casa de musica, Bolhao... la rue Santa Caterina, les vendeurs de tombola, les beaux salons de thé, les façades du temps où la ville était florissante, les pavés noirs et blancs, le terrain qui monte d'un côté pour mieux descendre de l'autre, la tranquillité dans les parcs...
Le tram à l'ancienne est toujours aussi rigolo, les azulejos aussi lumineux, la gare élégante, les églises, la place où ce grand immeuble blanc au pur style art déco (un ancien théâtre, un cinéma ?) est désespérément inoccupé. La place de l'hôtel de ville et ses maisons grandioses, des travaux d'embellissement pour quelques unes, il était temps. Les ruelles du bas de la ville, les quais touristiques, le fleuve rapide et curieusement paisible. Le marché couvert, le petit magasin de graines à l'angle, les multiples boutiques de chaussures.
Dans la rue du 31 janvier j'airai acheter de la laine, et si j'ai de la chance je passerai au moment où le carillon fait tourner ses personnages.
J'engloutirai encore des gâteaux, j'irai perdre l'équilibre dans l'escalier de la librairie Lello, à me croire dans un tableau de Dali, et au Palais de cristal je regarderai le Douro qui se jette dans la mer, loin, loin, là-bas. Je repartirai par les jardins en terrasse pour une promenade au bord de l'eau... et j'irai plus loin encore, mon esprit est libre pour voyager, je me laisserai guider par la douceur de tout ce qui m'attend.
A suivre...
MJT
segunda-feira, 27 de fevereiro de 2012
Ça sert à quoi...
… les vacances ?
Ça sert à rêver, avant, à se rendre compte que les moments qui ont été vécus, ailleurs, l'année précédente, sont enfouis dans notre mémoire et rejaillissent comme des bulles qui reviennent sans qu'on les appelle réellement. Quelle bonne surprise, le musée de la photographie, la place au soleil déclinant, le jaune pâle et le mauve qui glissent sur les murs, les gens assis sur la pierre, tout s'adoucit, le temps prend notre rythme... il faut absolument que j'y retourne et que je revive avec mes yeux cette quiétude de fin de journée.
Ça sert à préparer, avant, à regarder les coupons de tissu qui finiront en robes d'enfant, et auxquels on pourra assortir des petits gilets tricotés... Bon, ce bordeaux, je l'ai, mais il me manque du jaune d'or, et puis si je trouve du rouge j'en prendrai aussi, c'est toujours utile, le rouge. Oh, et puis ces petits cœurs... je chercherai des boutons, aussi.
Ça sert à retrouver ces autres choses, ces autres ambiances, ces magasins inhabituels, ces rues qui montent et qui descendent, et les gâteaux à l'orange, servis dans les confeterias !
Ça sert à revenir plus riche et plus heureux, les pelotes dans le sac et les bouts de papier, les cartes des artisans, les bijoux fantaisie, les dépliants, les photos...
Ça sert à accrocher sur le panneau en liège ce qui nous nourrira et qui laissera notre imagination en éveil. Ce qui restera au fond de la mémoire et qui surgira à son tour, l'année prochaine. Que tous ces nouveaux moments restent le plus longtemps possible, qu'ils soient nombreux, qu'ils soient frais et charmants, intemporels, qu'ils me donnent la force et l'envie, et qu'ils durent, qu'ils durent...
A suivre !
MJT
domingo, 19 de fevereiro de 2012
terça-feira, 14 de fevereiro de 2012
La charade...
à deux solutions.
Si, je vous assure, ça existe. Voyez plutôt :
Mon premier est un bonnet coloré
Mon deuxième est un pull panda
Mon troisième est un gilet navajo
Mon quatrième est une tortue
Mon tout est proche, très proche.
Et la réponse est... Joséphine ou Enguerrand.
Oui, je sais, pour la plupart d'entre vous (une écrasante majorité !) il était difficile de trouver.
Allez, vous ferez mieux la prochaine fois !
Et bienvenue à Joséphine ou Enguerrand.
MJT
quarta-feira, 1 de fevereiro de 2012
Livro
Aqui esta cinco graus negativos la fora,
dentro de casa ta bem quentinho.
Voces devem ter em casa um livro que ja nao le mais,
ou ja leu , enfim, peguei um livro
dobrei todas as paginas e
ficou como a foto de cima uma graça.
Espero que gostem da idéia.
Beijos a todos.
quinta-feira, 19 de janeiro de 2012
Les couleurs du Nouvel An
Que fait-on, je vous le demande, quand le 31 décembre on se trouve dans une ville où les commerces ferment à 14 heures ?
On se promène
On regarde les marathons, les gens qui courent dans les rues sous les encouragements chaleureux de la foule
On écoute les orchestres de tambours
On fait les touristes, en résumé.
Seulement voilà, la pelote pour finir le petit pull orange et blanc arrive à son terme, et le pull aussi... alors vite, vite, on entre dans le magasin et on choisit des couleurs en se disant que le mauve avec le gris... et puis du saumon, et puis le reste de bordeaux... et puis on verra à la maison pour mêler tout ça et s'en sortir honorablement.
Et on tricote.
Il ne me reste plus qu'à croiser un bébé dont les goûts et les choix obéissent à la même logique que moi !
MJT
quarta-feira, 18 de janeiro de 2012
Un dimanche aux Marolles
A présent que le temps est blanc, voire gris, et froid, si on se replongeait quelques jours en arrière, ceux qui nous ont éclaircit le moral. Souvenez-vous, le ciel bleu, le soleil qui chauffe le dos, les yeux qui plissent devant toute cette lumière...
Je vous emmène pour une petite promenade.
Tout d'abord on longe l'avenue Louise (ils ont dit hier soir aux infos que l'avenue Louise était au huitième rang des avenues les plus conviviales de par le monde ! On a bien fait de venir, n'est-ce pas ?), et arrivés au Palais de Justice on prend l'ascenseur panoramique. Dans l'avenue les jolies boutiques chics soldent en chœur pour habiller les élégantes ; là où je vous emmène, tout près, les rues seront simples, populaires, nous croiserons des gens de toutes sortes, la fourrure y côtoie la laine tricotée à gros points, les sacs à mains s'accommodent des cabas cabossés, les chaussures chères saluent poliment les godasses chaudes.
Les Marolles. Quartier vieillot, bistrots des habitués, trottoirs pavés, ruelles fatiguées, ici on a déballé les puces sur la place du Jeu de Balle, chacun se penche, ausculte, soupèse, feuillette, hésite, marchande et repart content. «Mais on l'avait à la maison, cette boîte ! On rangeait les boutons dedans. Ben je me demande combien ça vaut maintenant.»
Un plat d'escargots au bouillon pour se réchauffer les mains et l'estomac ? Ou bien une halte en terrasse, avec les courageux qui mangent à deux pas des voitures ralenties et des brocanteurs ? Il y en aura pour tous les goûts.
Choisissez, regardez, profitez, et même si les souvenirs sont aussi volatiles que l'électricité, je vous les écris pour les garder encore un peu...
MJT