quarta-feira, 29 de fevereiro de 2012

Guimaraes


Vous allez à Porto ? Faites donc un petit séjour à Guimaraes. Ce n'est pas loin, un peu plus d'une heure de train, et vous ferez une bien jolie découverte.

La rue presque en face de la gare descend, à droite et à gauche rien de très original, mais après l'avenue et son terre-plein joliment fleuri, dans le prolongement de l'église, voici l'entrée de la vieille ville.

Des ruelles enchevêtrées, des remparts crénelés, une placette et l'ancien hôtel de ville au dessus de murs avec entrées en ogives. Ici, en fermant les yeux, vous verrez les paysans qui venaient vendre leurs produits sur le marché, les paniers, les robes en toile, les sabots, les animaux, la paille, les odeurs... et puis des chevaliers, des hommes d'armes bruyants, devant lesquels on s'écarte, leurs chevaux, leurs armures... laissez-vous porter, votre imagination fera le reste, c'est si facile. Allez visiter le château par cette allée exotique, et la tour, jetez un coup d'œil au paysage, profitez de la vue, oubliez ce monde qui va si vite plus loin.

Ensuite revenez en ville, tournez encore pour mieux vous perdre, et finissez dans la rue du doutor Avelino Germano. Il y a là quelque chose de bien, une petite boutique d'artisanat qui s'appelle «Desfigura». Entrez et regardez, ici les sacs et les bijoux fantaisie sont faits sur place, tout simplement. Les jeunes femmes qui vous reçoivent sont agréables, leurs gestes respirent le plaisir qu'elles ont à produire de belles choses, si vous leur demandez des détails sur la fabrication de leurs objets, elles vous renseignent volontiers, et les paquets cadeaux qu'elle vous préparent sont des merveilles d'imagination, jusque dans les moindres détails. Croyez-moi sur parole, quand vous offrirez les bagues et les broches, il y en aura qui voudront garder l'emballage autant que le bijou.

Allez donc à Guimaraes, et passez une journée inoubliable.

A suivre...

MJT

terça-feira, 28 de fevereiro de 2012

Porto


Depuis le hublot je voyais le pont, qui est si haut, la première fois que je m'y suis promenée j'avais un peu le vertige, et je me demandais comment on pouvait laisser une simple rambarde entre les piétons et le vide.

Il faisait encore nuit avant que l'avion atterrisse, les lumières se suivaient en courbes et en escalades.

Et puis tout est revenu, la prononciation chantante des noms dans le métro, Ramalde, Casa de musica, Bolhao... la rue Santa Caterina, les vendeurs de tombola, les beaux salons de thé, les façades du temps où la ville était florissante, les pavés noirs et blancs, le terrain qui monte d'un côté pour mieux descendre de l'autre, la tranquillité dans les parcs...

Le tram à l'ancienne est toujours aussi rigolo, les azulejos aussi lumineux, la gare élégante, les églises, la place où ce grand immeuble blanc au pur style art déco (un ancien théâtre, un cinéma ?) est désespérément inoccupé. La place de l'hôtel de ville et ses maisons grandioses, des travaux d'embellissement pour quelques unes, il était temps. Les ruelles du bas de la ville, les quais touristiques, le fleuve rapide et curieusement paisible. Le marché couvert, le petit magasin de graines à l'angle, les multiples boutiques de chaussures.

Dans la rue du 31 janvier j'airai acheter de la laine, et si j'ai de la chance je passerai au moment où le carillon fait tourner ses personnages.

J'engloutirai encore des gâteaux, j'irai perdre l'équilibre dans l'escalier de la librairie Lello, à me croire dans un tableau de Dali, et au Palais de cristal je regarderai le Douro qui se jette dans la mer, loin, loin, là-bas. Je repartirai par les jardins en terrasse pour une promenade au bord de l'eau... et j'irai plus loin encore, mon esprit est libre pour voyager, je me laisserai guider par la douceur de tout ce qui m'attend.

A suivre...

MJT

segunda-feira, 27 de fevereiro de 2012

Ça sert à quoi...


… les vacances ?

Ça sert à rêver, avant, à se rendre compte que les moments qui ont été vécus, ailleurs, l'année précédente, sont enfouis dans notre mémoire et rejaillissent comme des bulles qui reviennent sans qu'on les appelle réellement. Quelle bonne surprise, le musée de la photographie, la place au soleil déclinant, le jaune pâle et le mauve qui glissent sur les murs, les gens assis sur la pierre, tout s'adoucit, le temps prend notre rythme... il faut absolument que j'y retourne et que je revive avec mes yeux cette quiétude de fin de journée.

Ça sert à préparer, avant, à regarder les coupons de tissu qui finiront en robes d'enfant, et auxquels on pourra assortir des petits gilets tricotés... Bon, ce bordeaux, je l'ai, mais il me manque du jaune d'or, et puis si je trouve du rouge j'en prendrai aussi, c'est toujours utile, le rouge. Oh, et puis ces petits cœurs... je chercherai des boutons, aussi.

Ça sert à retrouver ces autres choses, ces autres ambiances, ces magasins inhabituels, ces rues qui montent et qui descendent, et les gâteaux à l'orange, servis dans les confeterias !

Ça sert à revenir plus riche et plus heureux, les pelotes dans le sac et les bouts de papier, les cartes des artisans, les bijoux fantaisie, les dépliants, les photos...

Ça sert à accrocher sur le panneau en liège ce qui nous nourrira et qui laissera notre imagination en éveil. Ce qui restera au fond de la mémoire et qui surgira à son tour, l'année prochaine. Que tous ces nouveaux moments restent le plus longtemps possible, qu'ils soient nombreux, qu'ils soient frais et charmants, intemporels, qu'ils me donnent la force et l'envie, et qu'ils durent, qu'ils durent...

A suivre !

MJT

terça-feira, 14 de fevereiro de 2012

La charade...


à deux solutions.

Si, je vous assure, ça existe. Voyez plutôt :
Mon premier est un bonnet coloré
Mon deuxième est un pull panda
Mon troisième est un gilet navajo
Mon quatrième est une tortue
Mon tout est proche, très proche.

Et la réponse est... Joséphine ou Enguerrand.

Oui, je sais, pour la plupart d'entre vous (une écrasante majorité !) il était difficile de trouver.

Allez, vous ferez mieux la prochaine fois !
Et bienvenue à Joséphine ou Enguerrand.

MJT

quarta-feira, 1 de fevereiro de 2012

Livro

Oi Gente tudo bem com Voces ?
Aqui esta cinco graus negativos la fora,
dentro de casa ta bem quentinho.
Voces devem ter em casa um livro que ja nao le mais,
ou ja leu , enfim, peguei um livro
dobrei todas as paginas e
ficou como a foto de cima uma graça.



De outro angulo



Eu estou usando como decoraçao, e para colocar meus cartoes de visita.
Espero que gostem da idéia.
Beijos a todos.