sexta-feira, 3 de agosto de 2012

Le marin campagnard

Il était un petit navire...
C'est à peu près ça. A part que je ne connais pas de navire, et je ne crois pas connaître de marin. Je connais par contre des campagnards, mes yeux sont plus habitués à regarder les prés que les marées, les ondulations des blés que celles des vagues, les râteaux que les rames. La mer ne m'est apparue qu'après mes vingt ans, moi qui avais gardé les vaches et fané, au milieu des taons agressifs à défaut des mouettes rieuses.

A présent, quand je regarde cette immensité marine, je me sens petite et perdue, mais aussi faisant partie d'un tout.

Bref, le petite navire qui habille en rayures ses moussaillons a prévu des fleurs sur les boutons pour qu'ils pensent à leurs origines terrestres.

Hohé, hohé matelot...

MJT