Voici comment je vois les choses : des
prés à perte de vue, des enfants qui courent, de petits ruisseaux
ondoyant et caressant les herbes tendres, et les primevères
parsemées... oh, je sais ce que vous allez répondre, les
primevères, elles ne sont pas si souvent dans les champs parce qu'au
printemps tout est plein d'eau, et qu'entre deux mares on cueille
surtout des boutons d'or. Les primevères, il faut grimper le long
des talus pour les trouver.
Hé bien, oubliez vos escarpins vernis,
enfilez vos bottes en caoutchouc, et courez, courez, comme au temps
de l'insouciance et des printemps fleuris.
Car enfin, ils étaient tous fleuris,
les printemps de notre enfance, n'est-ce pas ?!
MJT
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