quarta-feira, 18 de janeiro de 2012

Un dimanche aux Marolles


A présent que le temps est blanc, voire gris, et froid, si on se replongeait quelques jours en arrière, ceux qui nous ont éclaircit le moral. Souvenez-vous, le ciel bleu, le soleil qui chauffe le dos, les yeux qui plissent devant toute cette lumière...

Je vous emmène pour une petite promenade.

Tout d'abord on longe l'avenue Louise (ils ont dit hier soir aux infos que l'avenue Louise était au huitième rang des avenues les plus conviviales de par le monde ! On a bien fait de venir, n'est-ce pas ?), et arrivés au Palais de Justice on prend l'ascenseur panoramique. Dans l'avenue les jolies boutiques chics soldent en chœur pour habiller les élégantes ; là où je vous emmène, tout près, les rues seront simples, populaires, nous croiserons des gens de toutes sortes, la fourrure y côtoie la laine tricotée à gros points, les sacs à mains s'accommodent des cabas cabossés, les chaussures chères saluent poliment les godasses chaudes.
Les Marolles. Quartier vieillot, bistrots des habitués, trottoirs pavés, ruelles fatiguées, ici on a déballé les puces sur la place du Jeu de Balle, chacun se penche, ausculte, soupèse, feuillette, hésite, marchande et repart content. «Mais on l'avait à la maison, cette boîte ! On rangeait les boutons dedans. Ben je me demande combien ça vaut maintenant.»
Un plat d'escargots au bouillon pour se réchauffer les mains et l'estomac ? Ou bien une halte en terrasse, avec les courageux qui mangent à deux pas des voitures ralenties et des brocanteurs ? Il y en aura pour tous les goûts.

Choisissez, regardez, profitez, et même si les souvenirs sont aussi volatiles que l'électricité, je vous les écris pour les garder encore un peu...

MJT

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