quarta-feira, 25 de abril de 2012

Bain de jouvence

Voici comment je vois les choses : des prés à perte de vue, des enfants qui courent, de petits ruisseaux ondoyant et caressant les herbes tendres, et les primevères parsemées... oh, je sais ce que vous allez répondre, les primevères, elles ne sont pas si souvent dans les champs parce qu'au printemps tout est plein d'eau, et qu'entre deux mares on cueille surtout des boutons d'or. Les primevères, il faut grimper le long des talus pour les trouver.
Hé bien, oubliez vos escarpins vernis, enfilez vos bottes en caoutchouc, et courez, courez, comme au temps de l'insouciance et des printemps fleuris.
Car enfin, ils étaient tous fleuris, les printemps de notre enfance, n'est-ce pas ?!

MJT

quarta-feira, 18 de abril de 2012

Les bleus


Malgré ce ciel dur qui nous menace et le vent à ma fenêtre, mon esprit s'envole et comme dans un avion je suis bien au-dessus de la grisaille. Je me suis entourée de bleus, le clair du jour, le marine des vagues, et le turquoise des piscines. Bonne idée, cet achat de pelotes dans le bac à Sarrelouis !

Après les vacances de Pâques, il y a les vacances d'été, c'est bien ça ? D'accord, ne forçons pas le temps à passer trop vite, nous n'en sortirions pas vainqueurs ; rêvons juste un peu au bruit des vaguelettes, aux bateaux à voile blanche, à la brise...

Bon courage dans les bureaux, faites une réserve visuelle du bonheur qui vous attend, souvenez-vous qu'un jour ou l'autre les bleus resurgiront du plus profond d'un jour d'avril...

MJT

quinta-feira, 12 de abril de 2012

Les roses de mai


Nous disions, donc : les boutiques de Namur.

Eh bien, si le temps est venu de vous rhabiller (les couleurs de l'année dernière, et puis la lassitude, et puis la nouvelle ligne, et puis le manque évident de choix dans l'armoire, bref toutes les meilleures raisons du monde), allez donc y passer plusieurs heures, vous trouverez forcément ce qui vous manquait... même si vous n'en étiez pas consciente.

Mes pas m'amènent tout naturellement aux Roses de mai. Voilà bien un endroit qui me plaît. Car enfin, une jolie boutique douillette, dans une rue agréable (la rue des Carmes), au centre ville, qui propose

des bijoux fantaisie faits main, de ces petites choses qu'on aperçoit sur les marchés d'artisanat
des écharpes de demi-saison, colorées, fleuries, légères, uniques
des vêtements originaux et assortis, qui proviennent d'ateliers locaux pour certains
des objets, des accessoires, sacs et besaces en toile, chapeaux rigolos, déco tendre

toutes ces choses qui me seront si chères ces prochains mois, qui feront s'exclamer les amies (il faut absolument que je les amène ici), ces tuniques, ces vestes en voile, ces sautoirs que je porterai avec un plaisir tout neuf ou que j'offrirai... vivent les Roses de mai toute l'année !

MJT

quarta-feira, 11 de abril de 2012

Namur


Parmi les coutumes, année après année, il en est une qui me tient à cœur ; c'est Namur à Pâques. Pourquoi ? Je ne sais plus très bien, l'origine se perd au fond des âges, mais il doit y avoir une histoire de chocolat là-dessous, j'imagine.

Me voici donc arpentant les ruelles, jetant un coup d'œil à la citadelle (une très bonne balade à faire, intéressante et variée), m'amusant de l'ambiance du marché (des kilomètres de stands) et visitant les boutiques (j'y reviendrai, sur ce blog, et physiquement), quand tout-à-coup j'ai croisé le chemin de la Grande Armée. Enfin, disons, un petit morceau. Tricornes, harnachement et casaques, les hussards, l'infanterie, les cantinières bien sûr, tous fidèles, tirant du fusil à la grande joie des passants (les chiens apeurés...), et fiers de défiler par la ville. Infatigables aussi, j'en ai vu jusqu'à 20 heures passées, qui n'étaient pas en guerre mais qui ne voulaient plus rentrer à la maison. Bel enthousiasme.

Mais j'ai croisé aussi le canon à confettis, et là j'ai su que lutter était inutile, et fuir peu glorieux. Je suis restée stoïque et souriante, mais bouche fermée, et j'ai compris que j'en rapporterais

- dans les magasins
- dans la chambre d'hôtel
- chez moi le surlendemain, grâce à l'étui de l'appareil photo.

Mission accomplie, j'en ai semé partout, et personne n'a trouvé à y redire.

Je reviendrai à Namur aux Pâques prochaines.

MJT

segunda-feira, 2 de abril de 2012

Un autre, un autre...


Bon, d'accord.

Encore et toujours cette jolie couleur. Bonne pour le confort et pour l'apparence. Demi-saison, manches trois-quart, encolure simple et petits jours pour féminiser.

Je revenais de Strasbourg, pour passer quelques jours plus tard un moment à Trèves ; vous auriez résisté, vous, au sachet de dix pelotes à l'extérieur du magasin, qui tendait les bras aux passants ? Allez, avouez, c'était mission impossible !

La suite coulait de source, les aiguilles, le fil, le papier millimétré, et en avant. J'avais l'impression de tricher tant les rangs montaient vite.

Que je vous dise, les bonnes couleurs, ça donne de la pêche (admirable référence, vous noterez) à celle qui les tricote avant celle qui les porte.

MJT