terça-feira, 28 de fevereiro de 2012

Porto


Depuis le hublot je voyais le pont, qui est si haut, la première fois que je m'y suis promenée j'avais un peu le vertige, et je me demandais comment on pouvait laisser une simple rambarde entre les piétons et le vide.

Il faisait encore nuit avant que l'avion atterrisse, les lumières se suivaient en courbes et en escalades.

Et puis tout est revenu, la prononciation chantante des noms dans le métro, Ramalde, Casa de musica, Bolhao... la rue Santa Caterina, les vendeurs de tombola, les beaux salons de thé, les façades du temps où la ville était florissante, les pavés noirs et blancs, le terrain qui monte d'un côté pour mieux descendre de l'autre, la tranquillité dans les parcs...

Le tram à l'ancienne est toujours aussi rigolo, les azulejos aussi lumineux, la gare élégante, les églises, la place où ce grand immeuble blanc au pur style art déco (un ancien théâtre, un cinéma ?) est désespérément inoccupé. La place de l'hôtel de ville et ses maisons grandioses, des travaux d'embellissement pour quelques unes, il était temps. Les ruelles du bas de la ville, les quais touristiques, le fleuve rapide et curieusement paisible. Le marché couvert, le petit magasin de graines à l'angle, les multiples boutiques de chaussures.

Dans la rue du 31 janvier j'airai acheter de la laine, et si j'ai de la chance je passerai au moment où le carillon fait tourner ses personnages.

J'engloutirai encore des gâteaux, j'irai perdre l'équilibre dans l'escalier de la librairie Lello, à me croire dans un tableau de Dali, et au Palais de cristal je regarderai le Douro qui se jette dans la mer, loin, loin, là-bas. Je repartirai par les jardins en terrasse pour une promenade au bord de l'eau... et j'irai plus loin encore, mon esprit est libre pour voyager, je me laisserai guider par la douceur de tout ce qui m'attend.

A suivre...

MJT

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